En haut du rocher, le couchant
éclaire de ses derniers feux
une ondine au minois touchant.
Elle se recoiffe, attachant
d’un peigne d’or ses blonds cheveux.
De ses lèvres naît un doux chant
aussi candide qu’aguichant.
Sur le fleuve un jeune marin
l’entend, s’enflamme et, la cherchant,
tourne la tête en se penchant.
Sa barque dérive à vau-Rhin
vers un récif au bord tranchant.