Mon doux regard toujours rêveur
Mes longs cheveux, ma peau bronzée
Le mol abandon de mon corps
Mes si délicates rondeurs
On envie ma beauté mais je
Ne suis qu’une fille du port
Qu’une ombre de la rude vague
C’est, lorsque la ville s’endort,
De moi que rêvent les garçons.
Pourtant seule dans Copenhague
Je pleure de mes grands yeux morts
Ma terrible queue de poisson