De tout un peu

Bouquet

Ô ! Muse ailée, accorde-moi ta lyre,
inspire-moi ton souffle pour écrire
une vibrante ode à la puanteur !
 
Fi des encens, du benjoin, de la myrrhe,
je veux chanter l’ineffable senteur
de l’ouvrier imprégné de moiteur !
 
Je veux chanter les haleines fétides,
le mercaptan, les fromages putrides,
la rafflésie et le lisier de porc !
 
Je veux chanter les cloaques sordides,
le pus, l’ichor, la merde, mais d’abord
je chanterai le parfum de la Mort.
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